La question
qui se pose est : pourquoi ces déséquilibres s’installent-ils
?
Il me paraît que la réponse tient dans la complexité
de l’être humain et la coexistence – non pacifique-
en lui de deux ordres d’existence (matière et pensée),
qui entraîne une sorte de spécification naïve
de deux territoires, l’un dévolu à la pensée
(la tête), l’autre étant la matière (le
corps).
Ceci engendre facilement une rupture de l’unité du
système, la tête étant vécue comme organe
de contrôle, de direction, comme étant la pensée.
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Il devient clair alors
que ceci est la cause des perturbations de la relation crâne-colonne
ou tête-cou et on peut mieux comprendre la perfection fonctionnelle
animale comparée à nos multiples inconforts qui souvent
nous minent, qu’on en ait conscience ou pas.
Réintégrer –ou intégrer- la tête
comme corps, comme matière, homogène au système
tout entier permet d’avoir raison des effets de cette coupure
et de favoriser l’état de grâce qui nous envahit
quelquefois et que nous aimerions tant vivre plus souvent.
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