Page 180 - #BalanceTonPresident
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5 avril
- Et du coup, c’est quoi la suite ?
- Eh ben on m’a demandé de rappeler mon fournisseur de masques,
mais bon, il a doublé les tarifs et on doit passer après l’Italie et l’Es-
pagne qui ont commandé avant… Oh, les cons, ils me tuent. Pas évi-
dent de s’en remettre hein ? Ils ont fait fort cette fois-ci… Des
milliards de dettes, et toujours pas de masques ! »
Nous vivions une époque pleine de créativité, de prouesses avec des
infirmières enveloppées dans des sacs-poubelle, tout comme
pisso-
tières sur . Une période où les choix budgétaires étaient sans ambi-
guïté, entre l’équipement des soignants et celui des forces du désordre.
Et Nabilla, toujours scotchée à son téléphone, était encore là pour
sauver les hôpitaux avec sa copine Brigitte qui l’aidait à rédiger ses
communiqués, en toute modestie :
« Solidaires avec la Fondation des Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de
France Aujourd’hui est un grand jour pour moi car j’ai eu l’immense
honneur et le privilège de recevoir un appel de Madame Brigitte Ma-
cron, qui est une personne que j’admire beaucoup, une femme excep-
tionnelle, touchante, pleine d’énergie, sensible et forte à la fois, un
exemple pour beaucoup d’entre nous.
Nous nous sommes longuement entretenues au sujet de la Fonda-
tion Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France, dont elle est la Prési-
dente. Elle m’a sensibilisée au Fonds d’urgence mis en place par la
Fondation depuis jours pour acheter du matériel et aider les soi-
gnants et les patients des hôpitaux et des Ehpad qui ont des besoins
urgents pour faire face à la crise sanitaire. Notre conversation m’a fait
prendre conscience de l’importance de son travail, de son extraordi-
naire engagement dans de nombreux domaines et surtout elle m’a
donné l’envie de participer à ce projet. J’ai compris que pour moi il
est temps à présent d’utiliser mon énergie et ma notoriété pour cette
cause.
Je vous invite à faire des dons pour la Fondation et à aider les hôpi-
taux, rejoignez-moi ! »
C’était un temps où les médecins cubains arrivaient en force pour
sauver l’Europe, en plus de la Chine et de la Russie et qu’à Aubervil-
liers, un nouveau camp était créé dans des conditions sanitaires
atroces. Tous les accès à l’eau potable ont été fermés et les gens réduits
à boire l’eau du canal.