Page 195 - #BalanceTonPresident
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En mai, fais ce qu’il te plaît !
enlever un peu de cette colère qui m’habite en me vengeant sur la
nature. Je me suis défoulée, mais ça ne passe pas. J’ose à peine finir les
articles commencés, les vidéos interrompues, je vais finir par avoir une
attaque à ce rythme.
Chaque jour, si ce n’est plusieurs fois par jour, de nouvelles menaces
s’abattent sur nos libertés. Les ministres, sommés d’agir au plus vite
par leur chef suprême, rivalisent de mensonges, incapables qu’ils sont
de comprendre la vraie vie. Ils dilapident les emplois, la santé, la nature
et vont nous faire payer des dizaines de milliards leur incapacité à pren-
dre les bonnes décisions, aux bons moments. Ils ont dépensé un
pognon de dingue pour leurs petits amis, pour équiper les forces de
leurs désordres plutôt que d’acheter des masques quand il était encore
temps. Ils ont continué à payer des cabinets privés pour gérer les crises
et avoir des idées toujours plus répressives, toujours à côté de la plaque.
Et nous les regardons faire en nous insurgeant comme des enfants
diraient : c’est pas juste ! Nous sommes minables, nous n’avons aucun
courage et nous le paierons cher si nous continuons à préférer tous
nos petits conforts consommables. La crise économique d’après
Covid sera terrible nous dit-on, mais elle ne sera rien à côté de la crise
des libertés. Laissons-nous bâillonner et mieux, réalisons nous-mêmes
nos bâillons, ils n’en jouiront que davantage. Gardons nos distances
pendant que les milices non masquées nous crachent au visage leur
haine autant que leur allégeance à un gouvernement sur le déclin.
Oui, le déclin. Car il ne pourra pas en être autrement. Ce Gouver-
nement doit tomber et vite, encore plus vite que cela. Ils essayent de
se laisser encore un peu de temps en prolongeant l’état d’urgence, mais
il n’est plus sanitaire, il est politique, et leur temps est compté. Dans
six mois ou dans deux ans, ils répondront de leurs décisions et de leurs
actes. En attendant, ne restons pas à les regarder. Continuons à nourrir
cette résistance en ébullition, préparons ce jour où nous les anéantirons,
le jour où nous serons enfin capables d’une vraie Révolution.
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