Page 128 - #BalanceTonPresident
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27 novembre 2019


              Aujourd’hui, avec environ †000euros par mois, un couple avec deux
            enfants ne s’en sort pas mieux qu’un autre gagnant la moitié, cherchez
            l’erreur ! L’erreur, c’est le président. C’est lui qui, dès …0„…, a commencé
            à répandre son venin de banquier au cœur de l’Élysée. Et l’ancienne
            Gauche, déjà corrompue, de laisser faire, et pire, de le suivre à l’issue
            du hold-up du siècle. En quelques années, nos poches se sont vidées,
            tout comme nos réfrigérateurs, alors que les comptes en banque des
            plus riches frisaient l’explosion.
              Le futur président des riches avait tout manigancé depuis Bercy en
            créant le cice  (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi).
            Avec la bagatelle de „00milliards d’euros distribués principalement
            aux grands groupes en six ans, ça valait le coup de mettre tout en
            œuvre pour faire élire le jeune prodige à la tête de la sixième puissance
            économique mondiale. Peu importe les multiples rapports qui, au fil
            des années, ont dénoncé le scandale, les patrons des médias, parties
            prenantes, se sont occupés d’étouffer l’affaire. Pour faire bonne mesure,
            on a transformé le cice en baisses de cotisations censées rendre un
            peu de monnaie. Mais le mal est fait et les milliards se sont envolés
            dans les portefeuilles des actionnaires, ne créant quasiment aucun em-
            ploi nouveau.
              Pendant ce temps-là, les dépenses de la vie quotidienne n’ont cessé
            d’augmenter, la précarité avec. L’alimentation, les loyers, les transports,
            l’énergie, la part des dépenses contraintes à décuplé ne laissant rien,
            ou si peu, pour quelques plaisirs de la vie. Le désarroi est tel qu’il at-
            teint les enfants depuis déjà bien longtemps et quand ils arrivent à
            entreprendre des études supérieures, on les laisse survivre dans des
            conditions indignes et on baisse leurs allocations de logement.
              Quand tu bosses, t’es mal payé, quand tu bosses pas, t’es coupable,
            quand t’es malade, t’es un coût, quand t’es vieux, t’es pauvre et quand
            tu seras mort des poisons que l’on te fait ingurgiter, d’autres prendront
            la relève.
              Mais le président fait comme s’il ne voyait rien en continuant de
            sourire bêtement aux gens qui l’interpellent lors de ses déplacements.
            Il persiste à prétendre que nous sommes fainéants, pessimistes, réfrac-
            taires, profiteurs… Ses copains s’arrosent de milliards d’euros pendant
            qu’on crève la dalle et nous sommes coupables ! Et puis, il y a le coup
            de massue sur les retraites auxquelles le président attribue un coût
            exorbitant. Le môme n’a pas compris qu’en augmentant les salaires,
            on obtient plus de cotisations et qu’on renfloue les caisses. Il n’a pas
            compris non plus qu’avec plus d’argent à disposition, on consomme

            „…‰
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