Page 237 - #BalanceTonPresident
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Après  avoir  décidé  de  l’école  à  la  maison  sans  se  poser  de
          questions sur l’équipement informatique des élèves, le ministre les
          remet au boulot six mois plus tard en rendant le port du masque
          obligatoire à partir du collège. C’était sans compter avec les
          parents !






          5 septembre 2020

          Touchez pas à nos gosses !

          Il ne manquait plus qu’eux ! C’est bien connu, les parents ne sont
          jamais contents et la rentrée scolaire a une nouvelle fois réveillé
          leurs colères. La police armée devant les écoles, les contrôles dans
          les cars scolaires, les injonctions, les évictions et les conditions
          de scolarité de leurs enfants étaient déjà insoutenables, mais avec
          l’isolement des positifs, c’en est trop !




           Vendredi matin, lors de son interview sur Europe1 , le ministre a
          appelé cela des solutions locales de garde. Il a bafouillé un peu après
          avoir expliqué l’absolue nécessité de l’isolement. L’intégralité des pro-
          pos ne semble pas être en ligne, mais au journal de midi, un journaliste
          a décrypté  : les collectivités locales vont être mises à contribution
          pour regrouper les positifs entre eux.
           Je croyais qu’on avait tout vu, tout entendu, mais là, nous atteignons
          le fond du fond. Plutôt que de payer des arrêts maladie en masse, du
          chômage partiel à rallonge ou plus simplement d’arrêter cette masca-
          rade de masques partout, tout le temps, et en particulier à l’école, ils
          vont enfermer nos mômes, ont hurlé les parents !
           J’avais suivi toute la semaine les conditions de la rentrée à travers la
          presse, les réseaux et grâce à mes amies exaspérées, car les dispenses
          pour raisons médicales n’ont pas souvent convaincu les autorités ad-
          ministratives et/ou sanitaires. Pour avoir connu de près le haut degré
          de violence des enfants entre eux, j’imagine assez mal quelques-uns
          dispensés au milieu des autres masqués de force, mais le problème
          n’est pas là, c’est encore celui des incompétences et du régime de la
          sanction.

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