Page 217 - #BalanceTonPresident
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La violence de l’État envers les femmes n’est plus tolérable, nous
ne sommes pas vos souffre-douleur. Appel à un rassemblement
contre les violences policières faites aux femmes, organisé à Paris,
place de la Bastille le 13 juillet.
9 juillet 2020
Soutien aux femmes victimes
de violences policières
Des centaines de femmes ont subi des violences policières en
moins de deux ans. Tant que l’État ne donnera pas l’exemple (et
c’est mal barré !), la situation générale des femmes subissant des
violences de tout ordre n’évoluera pas et les mentalités les plus
rétrogrades du pays perdureront.
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, de très nombreuses
femmes ont été mutilées, asphyxiées, traumatisées. Les insultes, les
coups reçus, les arrestations, les gardes à vue, les procès ont laissé des
traces indélébiles sur celles qui étaient simplement venues dire leur
mal de vivre. En manif ou à sa fenêtre, dans le métro ou dans la rue,
la femme est en point de mire.
Le er décembre
0 à Marseille, Zineb Redouane, 0ans, fut la
première femme victime des armes de destruction massive du peuple
utilisées par le Gouvernement Macron. En fermant les volets de son
appartement, Zineb a reçu une grenade lacrymogène en plein visage
et en est morte le lendemain.
Le
mars
09 à Nice, Geneviève Legay, ans, était violentée
par les forces de l’ordre lors d’une manifestation où elle portait un
drapeau aux couleurs de la paix. Elle est restée hospitalisée plusieurs
mois avant de retourner dans la rue.
Le juin
0
0, c’est Farida, infirmière, qui a été molestée et arrêtée
pour avoir fait un doigt d’honneur et jeté des débris de la manifesta-
tion en direction de la police.